Annexes documentaires » Les fours « à pain »
Les fours « à pain » dans les Gaules et les Germanies
(ve av. J.-C. – ve apr. J.-C.)
Nicolas Monteix, Camille Noûs
Le fichier présente les informations sur les fours à pain antiques de France, Belgique, Pays-Bas, Luxembourg, Allemagne et Suisse, issues des rapports et publications de fouille. Principalement fondée sur le dépouillement de Dolia et de la bibliographie courante (Carte archéologique de la Gaule, Bilans scientifiques régionaux, Signa romana, Annuaire d’Archéologie Suisse, etc.), cette liste n’a aucune prétention à l’exhaustivité sur l’arc chronologique et sur l’espace géographique concernés. Le recensement a été arrêté au 31 décembre 2021.
- Citation :
Monteix N., Noûs C. 2021 : Les fours à pain dans les Gaules et les Germanies (ve s. av. J.-C.-ve s. apr. J.-C.), un regard technique, Gallia, 78 [annexe numérique]. DOI : 10.34847/nkl.33edkmqy
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- ID : identifiant unique du four, de 1 à n. Les identifiants absents de la liste correspondent soient à des fours situés dans d’autres pays que ceux de la version concernée, soit à des effacements en cours de saisie ;
- Pays : nom moderne du pays dans lequel le four a été découvert ;
- Ville/commune : nom moderne de la commune dans laquelle se trouve le four ;
- Site : nom du lieu-dit spécifique où se trouve le four ;
- Nom antique : éventuelle mention du nom antique de l’agglomération dans laquelle le four a été découvert ;
- Appellation : identifiant donné au four lors de la fouille ;
- Publication : mention de la source sous la forme Auteur date, pagination ;
- Type publication : les Rapports non édités sont distingués des références éditées (Article/monographie) ;
- Y, X : coordonnées d’un point du four, théoriquement le centre de la sole, exprimées en degrés décimaux dans le système WGS84 ;
- Précision : évaluée de 0 à 3, la précision des coordonnées permet une estimation de la localisation du four. 3 : coordonnées d’un point de la sole ; 2 : le four se trouve dans un rayon de 20 m autour des coordonnées indiquées ; 1 : le four se trouve dans un rayon de 100 m autour des coordonnées indiquées ; 0 : les coordonnées sont très approximatives, au pire le four se situe dans le territoire de la commune dont les coordonnées du centroïde sont données ;
- DateMin : première année de l’arc chronologique durant lequel le four est estimé avoir fonctionné ;
- DateMax : dernière année de l’arc chronologique durant lequel le four est estimé avoir fonctionné ;
N.B. : Pour rappel, il n’y a pas d’année 0. Le ier s. apr. J.-C. aura 1 comme DateMin, 100 comme DateMax.
Les fours ayant une DateMin ou une DateMax à 0 sont dépourvus de datation.
- Profondeur sole : mesure longitudinale de la sole (en m), sans prendre en considération l’ouverture ;
- Largeur sole : mesure transversale maximale de la sole (en m), orthogonale à profondeur_sole ;
- Largeur ouverture : mesure transversale de l’ouverture (en m) ;
- Profondeur ouverture : mesure longitudinale de l’ouverture (en m) ;
- Hauteur conservée : hauteur maximale conservée (en m) de la chambre de cuisson, mesurée à partir de la surface de la sole ;
- Surface restituée : surface de la sole du four (sans prendre en compte l’emprise complète de celui-ci), évaluée en considérant que la sole est une ellipse. Formule appliquée : π x profondeur_sole x largeur_sole /4 (en m²) ;
- Dimensions observées : VRAI si des mesures précises ont pu être mesurées sur un plan, FAUX si seule une approximation des mesures est donnée dans le texte du rapport et qu’il n’a pas été possible de prendre des mesures précises ;
- mobilité : les fours peuvent être fixés au sol (immobilier) ou être déplacés (mobilier) ;
- Base : la base du four, entendue comme le volume situé sous le niveau de la sole, peut être caractérisée par les techniques de construction mises en œuvre (maçonnerie, remblais, remploi, terre crue) ou bien simplement excavée. Seuls les fours céramiques préfabriqués ont une base en terre cuite ;
- Élévation : l’élévation du four, entendue comme le volume situé au-dessus du niveau de la sole formant la chambre de cuisson, peut être caractérisée par les techniques de construction mises en œuvre (maçonnerie, remblais, remploi, terre crue) ou bien simplement excavée. Seuls les fours céramiques préfabriqués ont une élévation en terre cuite ;
- Couverture : on distingue les fours selon qu’ils sont sans couverture (extérieur), que seule leur aire de travail est couverte ou bien qu’ils sont dans un espace couvert ;
- Foyer : description qualitative de la construction du foyer. Elle peut être caractérisée par les éléments le constituant (calcaire, céramique, dalle, galets, moellons, mortier, terres cuites architecturales). Le foyer est dit simple s’
il n’est constitué que par une couche de terre battue ou aplanie, armé si des tessons ou des pierres de petites dimensions ont été incorporés à cette terre. Seuls les fours mobiles céramiques sont sans foyer ;
- Autel : VRAI si une plateforme permettant notamment d’entreposer très temporairement les pâtons attendant d’être enfournés a été identifiée en avant de la gueule, FAUX dans le cas contraire ;
- Évent : VRAI si la chambre de cuisson est perforée par une ouverture ou un conduit facilitant la prise d’air, FAUX dans le cas contraire ;
- Ergonomie : qualification de la position de la sole par rapport au niveau d’où opère la personne chargée de la cuisson: soit de plain-pied, soit en élévation (à partir de 0,20 m au-dessus du niveau de circulation) ;
- Classe four : le four peut être préfabriqué (généralement en terre cuite) ailleurs que sur son lieu d’utilisation, ou bien être mis en œuvre sur son lieu d’utilisation (on distingue alors les fours excavés des fours construits qui nécessitent un apport de matériel) ;
- Type : les fours à coupole sont distingués des fours à sole verticale (clibanus), à condition que l’élévation soit suffisante pour avoir ds certitudes quant au type ;
- Type hypothétique : proposition de distinction entre les fours à coupole et les fours à sole verticale (clibanus), quelles que soient les conditions de conservation de l’élévation ;
- Contexte : si la principale distinction est faite entre les fours en contexte rural et ceux en contexte urbain ou aggloméré, les fours découverts dans en contexte militaire ou de sanctuaire sont également mentionnés ;
- Contexte spécifique : hors contexte rural, la principale distinction tient entre une destination domestique ou commerciale de la production issue du four. En contexte rural, la même distinction s’applique, mais ont également été distingués les fours parfois installés à distance de tout habitat dans des structures préexistantes partiellement remblayées (fosse, fossé, mare). D’autres situations particulières sont également mentionnées (nécropole, minier) ;
- Interprétation : VRAI si l’interprétation comme four « à pain » est déjà proposée dans la source des données ; FAUX s’il existe des doutes quant à l’interprétation comme four « à pain », qu’ils soient émis par le compilateur ou par la source des données (une discussion devrait être menée en ce cas) ;
- Notes : champ libre dans lequel des données supplémentaires et des remarques sont proposées ;
- Nombre : valeur permettant de pondérer la permanence d’un four. Si la valeur maximale est fixée à 1, elle peut être réduite lorsque plusieurs fours distingués à la fouille se superposent au même endroit sans solution de continuité. En ce cas, la valeur est divisée par le nombre de four, éventuellement multipliée par le nombre de soles ;
- Nombre sole : indication du nombre de soles superposées dans un même four ;
- Valeur pondérée : nombre de four pondéré par la longueur de l’arc chronologique durant lequel le four est supposé avoir fonctionné. Cette valeur permet de corriger les fortes approximations pouvant caractériser les datations proposées : pour le tracé des courbes d’évolution, elle réduit le poids des fours datés de manière très lâche. Formule appliquée : nombre / (DateMax – DateMin).
La base de données présentée ici (version 1.1) est figée dans son état de publication, en lien avec l’article auquel elle est associée.
L’auteur vous propose néanmoins de contribuer à l’alimentation de cette base de données, en signalant des erreurs ou en proposant de nouvelles entrées. Vous pouvez envoyer les informations permettant de remplir l’ensemble des champs, éventuellement assorties d’un plan et/ou d’un cliché, selon deux modalités :
- en intégrant directement les données dans le fichier par Pull requests dans la base GitHub ;
- en envoyant les documents par mail à l’auteur.
Le rassemblement de ces données n’aurait pas pu être réalisé sans l’aide de celles et ceux qui ont soit transmis leurs rapports d’opération, soit servi de relais vers les responsables d’opération, soit répondu avec diligence à des demandes groupées de rapports. Que toutes et tous en soient sincèrement remerciés.
- Antea Archéologie : Axelle Murer.
- Archeodunum : Bertrand Bonaventure.
- Archéologues indépendants : Guillaume Florent, Manuel Gomes.
- ARON bvba : Patrick Reygel.
- CNRS : Fabien Lesguer, Michel Py.
- Éveha : Rémi Blondeau, Gaël Cartron, Antoine Delauney, Hervé Delhoofs, Sébastien Gomez, Christophe Loiseau, Nicolas Peyne.
- HADÈS Archéologie : Brice Ephrem.
- Inrap : Sébastien Barberan, Gérard Bataille, Lydie Blondiau, Gaëlle Bruley-Chabot, Marc Célié, Stéphane Gaudefroy, Bertrand Houix, Ludovic Le Gaillard, Hubert Lepaumier, Pierre Mathelart, Philippe Rollet, Chris-Cécile Vauterin, Jean-François Villard.
- Paléotime : Laetitia Fénéon.
- Services régionaux de l’archéologie : Delphine Bellanca-Penel, Elisabeth Lacoste, Laurence Ollivier (Auvergne-Rhône-Alpes), Anne Charmot, Marie-Hélène Chenevoy, Jenny Kaurin, Josépha Prieto (Bourgogne-Franche-Comté), Laure Cadars (Bretagne), Isabelle Clément, Gautier Basset (Grand-Est), Mickaël Courtiller, Bertrand Masson (Hauts-de-France), Nathalie Bolo, Nicola Coulthard, Patricia Moitrel (Normandie), Pascal Bordillon (Nouvelle-Aquitaine), Christine Dieulafait, Henriette Pascal (Occitanie), Gisèle Dewaelsche, Gabrielle Vitali (PACA).
- Services archéologiques de collectivités territoriales : Hugo Amoroso, Anika Duvauchelle (Site et Musée romains d’Avenches), Gaël Brkojewitsch (Metz Métropole), David Couturier (Pôle archéologique de la Ville de Paris), Vincent Dargery (Conseil général de l’Oise), Denis Henrotay (Agence wallonne du patrimoine), Jean-Paul Le Bihan (Centre de recherche archéologique du Finistère), Aurélien Lefeuvre (Service départemental archéologique du Val-d’Oise), Claudine Munier (Ville de Besançon), Jean-Paul Petit (Conservation départementale d’archéologie de Moselle), Pierre Wech (Conseil général de l’Eure).
- Universités : Benjamin Clément (université de Franche-Comté), Martial Monteil (université de Nantes), Nicolas Paridaens (université libre de Bruxelles), Didier Vermeersch (université de Cergy-Pontoise), Fabienne Vilvorder (université catholique de Louvain).